Un podium, une course d'équipe et une désillusion : récit de mes dernières courses

Voila un petit billet pour vous tenir informé de mes aventures sportives.

Après une belle première course en FSGT, je suis monté en catégorie 4. 

La course est à Saint Escobille (FSGT Cat 4):

Une course relativement plate mais avec un bon vent et un parcours exposé aux bordures. Après un départ rapide, j'ai mis quelques kilomètres à être à l'aise dans le peloton, sans réussir à en sortir malgré quelques attaques. Le vent fort a eut raison de mes premières tentatives en me retrouvant à 2 ou 3 devant le peloton. 

Au 3eme tour avec 2 autres coureurs nous avons fait un demi tour de circuit  à l'avant mais finalement repris par un peloton qui veillait au grain. Les tours s'enchaînent sans que la bonne échappée se forme. Le dernier tour s'amorce groupé. La première partie du tour étant assez favorable avec le vent, aucune attaque ne sort vraiment. 

C'est vent de face, à 5km de l'arrivée, que la bonne échappée part : un coureur seul s'isole devant. Bon rouleur le peloton sait que l'on ne le reverra pas si on ne réagit pas immédiatement. La personne juste derrière moi me demande de me décaler pour contrer. Je me décale et prend sa roue. Un troisième prend aussi la roue et notre poisson pilote fait la jonction tout seul. Une fois la jonction faite on prend chacun des gros relais. Le poisson pilote n'arrive plus à tenir les roues. Un podium se profile si je tiens les roues. La fatigue est là, je suis au bout de moi même et tenir les roues devient une vraie victoire pour moi. Je n'ai pas la force de jouer le sprint et je finis donc troisième. 

J'ai probablement eut le contre coup de toute mes attaques mais sur un parcours tel que celui ci je savais qu'il ne fallait pas que je finisse avec le peloton. Donc un très bon résultat pour moi.

Orphin (FSGT Cat 4):

On enchaîne la semaine suivante à Orphin, encore sur un parcours relativement plat et avec un peu de vent. Même stratégie, je ne veux pas arriver en peloton groupé, j'anime donc la course. Un autre coureur de mon club est aussi présent ce qui permet de faire une course de club. 

Dans le dernier tour, le peloton se scinde en 2 avec un groupe d'une dizaine de coureurs qui se détachent. Puis le groupe se re-divise finalement en 2. On est 5 à l'avant et toujours 2 de mon club (TTC). Une attaque d'un des 3 autres est directement répondu par mon coéquipier. Je laisse les autres travailler mais ils n'ont pas les jambes. Mon coéquipier gagne et je me fais reprendre par le peloton. 

J'ai mal joué stratégiquement. J'aurai du essayer de me débarrasser de mes 2 compères en contre. Mais le manque d'expérience et de lucidité à ce moment à fait que j'ai trop attendu. Je finis donc loin dans le peloton. La course s'est quand même roulée à plus de 39km/h de moyenne ce qui prouve que j'avais les jambes.

Semi marathon de Châtellerault

J'ai enfin, depuis mon dernier article, couru le semi de Châtellerault le 22 avril. Avant la course, j'étais assez confiant malgré le faible volume course à pied des derniers mois. Les sensations du run d'avant course sont très bonnes. Le corps réagit très bien au quelques petites accélérations. 

Le jour du semi, ça n'a pas été du tout le cas. Dès le début, les relances ont été difficiles. J'ai eu du mal à tenir le 3min25 par kilomètre. Je passe le 10 en 34min40 ce qui est pas mal, mais physiquement je commence à craquer. Je craque complètement au 15ème pour finir en 1h15min10s, un temps que je n'avais pas fait depuis au moins 7 ans. 

Le coup au moral est fort. Les courbatures d'après course sont plus fortes que quand je courrais des marathons. Bref, la préparation doit être revue pour intégrer plus de volume si je veux bien finir mes triathlons L cette année.

La balance entre vélo et course à pied est difficile à trouver. Je sens que j'ai progressé en vélo mais j'ai trop perdu en course à pied. Je vais donc faire un cycle en majeur course à pied. Cela va m'amener au triathlon de Belfort qui sera mon vrai test pour voir si la préparation n'a pas été trop déséquilibrée.